Dans la presse : « Au collège Laennec, du spectacle bien vivant pour aborder Balzac »

La comédienne Anissa Daaou qui tient le rôle principal dans la pièce « Illusions perdues », mise en scène par Pauline Baye et présentée au Théâtre de Cornouaille, a animé un atelier de pratique théâtrale.

Quoi de plus pertinent pour parler du spectacle vivant que de se frotter à la pratique théâtrale. Les élèves de 3e du collège Laennecse sont immergés dans la pièce adaptée du roman « Illusions perdues » de Balzac aux côtés de la comédienne qui tient le rôle principal.

« C’est un exercice qui engage le corps. Pensez aux samouraïs ! », lance tout sourire la comédienne Anissa Daaoua, lors d’un exercice destiné à s’échauffer, lundi après-midi au collège Laennec. Les élèves se prennent au jeu, se renvoyant les voyelles «  I, A, O » pour travailler la voix mais aussi l’écoute et la concentration. Dans le cadre de cet atelier théâtre, elle leur fait aussi répéter de très courts textes en binôme pour leur faire sentir les différences de rythmes ou d’intonation suivant leur interprétation. L’idée est aussi de les plonger dans cette adaptation de l’œuvre de Balzac en leur faisant jouer une scène, celle où l’ambitieux Lucien de Rubempré, jeune poète originaire d’Angoulême, vient d’arriver à Paris et cherche à vendre son premier article.

À partir d’un extrait de la pièce, les collégiens ont pu s’immerger dans cette adaptation du roman de Balzac.
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Eclairer leur regard de jeune spectateur

Un texte qu’ils vont devoir travailler pour ensuite restituer lors d’un deuxième atelier en fin de semaine. Mais auparavant, les élèves de ces deux classes de troisième auront vu la pièce mise en scène par Pauline Baye au Théâtre de Cornouaille. Pour les éclairer avant de découvrir cette version de ce roman monumental de Balzac, un autre atelier leur a également été proposé avec la chargée de production Audrey Gendre. « Elle leur présente les différents corps de métiers qui participent à l’élaboration d’un spectacle. Quand ils voient le spectacle, ils vont ainsi faire davantage attention au décor, aux lumières et aux costumes », explique David Guyard, chargé des relations avec les publics à la Scène nationale de Quimper. C’est aussi l’occasion d’évoquer avec eux le parti pris de la metteuse en scène de ne retenir que 17 personnages et de n’avoir que cinq comédiens sur scène, dont une actrice dans le rôle de Lucien, décrit par Balzac « beau comme une femme  ».

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(Le Télégramme / Delphine Tanguy)