Dans la presse :« À Pont-l’Abbé, la cellule de veille du collège Laennec prend soin du bien-être des 945 élèves » au aussi « Pont-l’Abbé. La cellule de veille du collège est discrète mais efficace »

Depuis plusieurs années, le collège Laennec a mis en place un dispositif spécifique pour veiller à la réussite et au bien-être de ses élèves. Cette cellule de veille vient en appui ou en complément des autres moyens de suivi et d’encadrement.

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Le Télégramme 05 mai 2021

La cellule de veille mise en place au collège Laennec a pour vocation d’assurer la réussite des élèves et de garantir les bonnes conditions de leur accueil au sein de l’établissement. Si le principe n’est pas nouveau, depuis deux ans ce dispositif a trouvé sa composition et son fonctionnement actuels. « C’est une dimension moins visible de notre travail, complémentaire à la qualité de l’enseignement, mais tout aussi importante  », affirme Pierre Lemoine, le principal. Cette organisation compte huit personnes : Hélène Lucas (psychologue), Claire Andrieux et Julie de Brabander (conseillers principaux d’éducation), Pierre Lemoine (principal), Marie-Laure Ardois (infirmière), Xavier Pivert (principal adjoint), Catherine Savetier (directrice adjointe de la Section d’enseignement général et professionnel adapté) et Emmanuelle Morla (assistante sociale).

Un suivi quotidien pour régler et anticiper les problèmes de toute nature

Comme son nom le suggère, la cellule de veille assure une veille constante auprès des 945 collégiens. Pour ce faire, plusieurs rendez-vous entre ses membres sont organisés : un point quotidien matin et soir (informel le matin, par e-mail le soir) et une réunion une semaine sur deux en alternance avec la cellule vie scolaire. Événement personnel, familial, social, à l’intérieur ou à l’extérieur de l’établissement, chaque problème est envisagé dans sa globalité afin de trouver les réponses adaptées. En faisant appel à des partenaires ou structures extérieures si nécessaire. « J’aime bien parler de maillage, confie Julie de Brabander, CPE. On se répartit les rôles, on croise les regards, on n’est pas seul et la parole de l’enfant est écoutée avec bienveillance par plusieurs personnes, sans avoir besoin d’être répétée  ».

Un dispositif qui témoigne du fort engagement du personnel éducatif

Pour Pierre Lemoine, « ce suivi quotidien témoigne du fort engagement du personnel éducatif, y compris des professeurs et des assistants d’éducation  », avec qui la cellule de veille est en communication régulière. « C’est un travail collégial pour encadrer les élèves et assurer leur réussite, leur sécurité et leur bien-être, renchérit Emmanuelle Morla, assistante sociale. Leur situation familiale n’est pas oubliée et nous sommes aussi là pour conseiller et accompagner les familles dans la résolution de leurs difficultés  ».

Un regard pluriprofessionnel et des missions variées

En temps de pandémie et de cours en ligne, la cellule de veille reste active. Ving-cinq collégiens ayant des problèmes informatiques pour suivre les cours à distance ont ainsi été détectés et ont pu bénéficier de tablettes fournies par la Caf et le département. Du petit conflit entre élèves à la cantine aux situations plus critiques exigeant par exemple la mise en place d’un plan d’accompagnement personnalisé (un élève sur sept en bénéficie au collège Laennec), les missions de la cellule de veille sont multiples et pluridisciplinaires. « C’est un vrai levier de réussite pour nos élèves  », conclut le principal.

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Ouest France le 04 mai 2021

L’éducation à l’école a pour but le développement de compétences des élèves. Mais aussi leur épanouissement. Au collège Laennec, de Pont-l’Abbé (Finistère), l’équipe éducative y veille.

Au collège, comme à toutes les étapes du parcours scolaire d’un jeune, l’éducation et la formation visent au développement de compétences mais on sait qu’elles doivent aussi œuvrer à l’épanouissement des adultes en devenir afin qu’ils puissent réaliser leur potentiel et vivre pleinement leur vie.

« Nous considérons les enfants comme acteurs de leur développement et il est du devoir de chacun des membres de la communauté éducative de les aider à développer leurs compétences cognitives, expressives et sociales, tout en favorisant leur bien-être, dans un monde en pleine évolution sociale, économique et technologique », résume Pierre Lemoine, principal du collège Laennec de Pont-l’Abbé (Finistère).

Chaque acteur de l’équipe éducative s’accorde à reconnaître que « l’école est essentielle dans la vie des élèves comme lieu de socialisation, d’apprentissage des valeurs citoyennes. Et, les expériences qu’ils y font sont susceptibles de jouer un rôle dans leur qualité de vie globale ».

945 collégiens à suivre

Mais gérer avec ces principes un établissement de 945 collégiens n’est pas une mince affaire. Aussi, l’équipe de direction a mis en place une cellule de veille particulièrement réactive pour étudier toutes les situations des élèves qui nécessitent un accompagnement ou un suivi particulier, que ce soit en termes scolaire, social, éducatif, ou thérapeutique.

Pierre Lemoine et son adjoint, Xavier Pivert, Catherine Savetier, directrice de la Segpa, Marie-Laure Ardois, infirmière, Hélène Lucas, psychologue de l’Education nationale, Emmanuelle Morla, assistante sociale, Julie de Brabander et Claire Andrieux, conseillères principales d’éducation, se retrouvent toutes les deux semaines pour une réunion où sont évoquées les situations repérées de jeunes en difficulté.

Des échanges quotidiens

« Les professeurs principaux sont informés autant des besoins que des suivis mis en place. Ils peuvent évidemment saisir eux-mêmes la cellule de veille sur une problématique d’élève qui leur paraît importante à aborder  », détaille Xavier Pivert.

En complément, des échanges de mails ont lieu quotidiennement entre membres de cette cellule. « Assurer ce suivi quotidien, c’est ne jamais rester sans réaction, quelle que soit la situation. Entourer les élèves, mieux les connaître, les soutenir pour les aider à grandir. Tel est l’objectif poursuivi qui comporte un second volet plus formel, la cellule de vie scolaire, également programmée toutes les deux semaines  », poursuit le principal.

« Une implication de tous les instants » « D’une simple altercation dans la cour à une suspicion de décrochage scolaire, ce regard croisé pluriprofessionnel permet une régulation quotidienne, reconnaît Julie de Brabander. Isolement, mal-être ou toute autre situation, la concertation et l’analyse collective permettent d’apporter les réponses adéquates, qu’elles soient médicales, scolaires, éducatives ou psychologiques.  »

Environ 15 % des élèves bénéficient de plan d’aménagement de leur parcours scolaire. De nombreux jeunes bénéficient également de l’aide d’Accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Alors que la pandémie a considérablement perturbé le fonctionnement normal du collège, la cellule de veille, particulièrement active, et l’équipe enseignante ont permis le maintien du lien avec les collégiens. Les équipes se sont employées à vérifier la connexion des élèves, à assurer le lien avec les familles, à fournir des tablettes à ceux qui n’en possédaient pas.

« Cette organisation demande une implication de tous les instants et un investissement personnel, dont je veux saluer la qualité et l’efficacité », conclut Pierre Lemoine.

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