Durant toute la semaine, les gendarmes Nadège Pelletier et Franck Taro, référents scolaires au sein de la brigade de Pont-l’Abbé, sont intervenus auprès des élèves de 6e pour leur parler du cyberharcèlement, un phénomène auquel ils sont confrontés de plus en plus jeunes. « C’est souvent la tranche d’âge la plus concernée par le cyberharcèlement. Certains en ont déjà été victimes et cela permet de parler de leurs expériences avec d’autres et de voir que ce n’est pas un mythe », explique le gendarme Pelletier. « On est souvent confronté au silence de la victime qui n’ose pas en parler à ses parents ou à ses copains. C’est souvent un copain de classe qui va l’inciter à parler avec un adulte. Le but est d’éveiller les consciences le plus tôt possible », poursuit cette dernière, agréablement surprise du dialogue et des échanges instaurés avec les élèves.
Le Momo challenge sévit sur les réseaux sociaux
« On essaie aussi de leur parler de nos expériences et d’avoir un temps de parole très libre », précise-t-elle qui ajoute que les équipes enseignantes sont très vigilantes sur la question du harcèlement qui a pris plus d’ampleur avec les réseaux sociaux. Et visiblement, les élèves savent pour la plupart de quoi il est question quand on leur parle du Momo challenge, un jeu malsain qui sévit sur les réseaux sociaux et qui n’est autre qu’une nouvelle forme de harcèlement avec parfois de graves conséquences pour les victimes.
© Le Télégramme -27 avril 2019