Dans la presse : « A Laennec, les élus ont joué aux jeux de l’eau »

À Pont-l’Abbé, vendredi 8 décembre, la députée Liliana Tanguy, la directrice académique Guylène Esnault et le maire Stéphane Le Doaré ont testé les ateliers préparés par les élèves du collège Laennec pour sensibiliser à la préservation de l’eau.

Le Télégramme, Gwenn Hamp - 11/12/23

À Pont-l’Abbé, malgré l’annulation de la venue de Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale et d’Érik Orsenna, académicien, pour raisons de santé - la visite n’étant que « reportée »-, les élèves de 4e 1 du collège Laennec ont reçu du beau monde, vendredi 8 décembre, pour la présentation de leur projet « Pérégrination autour et sur la rivière de Pont-l’Abbé ». En début d’après-midi, Liliana Tanguy, députée de la circonscription, Guylène Esnault, directrice académique, et Stéphane Le Doaré, maire de la ville, sont, en effet, venus à leur rencontre et se sont prêtés au jeu des ateliers sur le thème de l’eau.

À Pont-l’Abbé, le maire, Stéphane Le Doaré, a reconstitué, de bonne grâce, le puzzle sur le cycle de l’eau proposé par les élèves de 4è1 du collège Laennec.

Une dégustation à l’aveugle

Liliana Tanguy, députée de la 7e circonscription du Finistère, a enchaîné les verres d’eau, lors d’une dégustation à l’aveugle. Au menu : cinq eaux vendues en bouteille et une autre, provenant du robinet. Le but : identifier cinq marques commercialisées et celle provenant de la station de production d’eau potable de Bringall, à Pont-l’Abbé. Quelques tables plus loin, Stéphane Le Doaré a reconstitué un puzzle sur le cycle de l’eau tandis que Guylène Esnault a testé les pouvoirs filtrants de la roche et du sable.

Par le biais du ludique, les collégiens ont interpellé leurs élus et institutionnels aux enjeux cruciaux que pose et va poser la question de l’eau. Y a-t-il une réelle différence de goût entre l’eau du robinet et les eaux du commerce ? L’eau en bouteille n’est-elle pas trop coûteuse économiquement et écologiquement ? Que se passe-t-il si le cycle de l’eau venait à être perturbé ? Quelles sont les conséquences d’une pollution sur le bassin-versant ? Dans cet exercice de sensibilisation, les collégiens se sont montrés à l’aise, le stress précédant la rencontre s’étant évaporé dès les premiers échanges.

Un projet porté par trois professeurs

« C’est un bon exercice pour nos élèves, dans le cadre de ce projet que nous avons commencé en octobre », a commenté Olivier Le Gall, professeur d’histoire géographie. « Nous avons choisi la rivière de Pont-l’Abbé car nous y sommes attachés. C’est un site très emprunté par les Bigoudens, que ce soit pour les activités de loisirs ou économiques », a complété Thomas Guirriec, professeur principal de cette classe de 4e 1 et enseignant d’EPS. « Et c’est un lieu intéressant pour décliner les thématiques liées à l’eau et à la vulnérabilité du milieu », a enfin exposé Jean-Marie Robin, professeur de Sciences de la vie et de la Terre.

Pour en savoir plus : article paru dans Ouest France

Voir en ligne : Retrouvez la présentation du projet en photos

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