Dans la presse : « Dix courts-métrages présentés lors du premier Festival des pocket films »

Vendredi 2 juin, une quarantaine de jeunes du territoire, un collectif des espaces jeunes et la SIJ ont organisé le Festival des pocket films. Une soirée projection débats inédite au Cinéville de Pont-l’Abbé.

Le premier Festival des pocket films, présenté vendredi 2 juin, au Cinéville de Pont-l’Abbé, tire son nom de ce format de vidéo réalisée avec une caméra de poche ou un smartphone. Cet événement est l’aboutissement d’un projet mené, depuis plusieurs mois, avec des jeunes fréquentant les espaces jeunes de Plobannalec-Lesconil, Pont-l’Abbé et l’Ulamir du Goyen, ainsi que des élèves du collège Laennec de Pont-l’Abbé. Erell Durand, animatrice à la SIJ (Structure info jeunes), a coordonné l’opération avec enthousiasme pendant près d’un an.

Le meilleur moyen est d’utiliser leur outil favori, puisqu’ils sont 94 % à posséder un smartphone

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Dix courts-métrages sur des sujets qui leur tiennent à cœur

« Comment donner la parole à des jeunes ? Par quel biais leur permettre de s’exprimer sur des sujets qui les concernent ?  », interroge Erell Durand. « L’idée du Festival des pocket films est née de ces questions. Le meilleur moyen est d’utiliser leur outil favori, puisqu’ils sont 94 % à posséder un smartphone  », précise-t-elle. Le projet a commencé lors des vacances scolaires d’octobre 2022 par des ateliers de réalisation de courts-métrages au sein des espaces jeunes.

Parallèlement, les jeunes ont été questionnés sur les thèmes qu’ils souhaitaient aborder. Quatre sujets ont émergé : les fake news, la maltraitance liée à la pression scolaire, l’environnement, le harcèlement (handicap et racisme). Par le biais d’ateliers collectifs, ils ont ensuite appris à concevoir un scénario, à réaliser les différentes scènes et à monter leurs images. «  Au final, sans aucune connaissance technique préalable, ils ont réalisé de A à Z des petits films assez bluffants  », reconnaît l’animatrice.

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Le projet prend de l’ampleur

Rejoints en février 2023 par des élèves de 4e du collège Laennec, les jeunes ont finalement présenté dix pocket films, vendredi soir, au Cinéville, à un public venu nombreux. Chaque projection a donné lieu à un débat et à des échanges d’informations pratiques sur les thématiques. Devant la richesse et le potentiel du projet, l’objectif est de poursuivre l’aventure en proposant, en 2023-2024, un stage de court-métrage inter-espaces jeunes, avec un professionnel.

Pratique : Pour en savoir plus, consulter le site internet www.cchpb.bzh. Tél. 07 86 33 69 38 ; Instagram : sijpaysbigouden ; Facebook : Structure Info Jeunes Pays bigouden.

Le Télégramme, le 06 juin 2023 à 14h35

Lire également :« Pont-l’Abbé. Des réalisateurs en herbe au festival des Pocket films »- Ouest France Yves Ducret Publié le 08/06/2023 à 16h42

Vendredi 2 juin, des jeunes du territoire, les animateurs des espaces jeunes de Plobannalec-Lesconil, de Pont-l’Abbé et de l’Ulamir, centre social du Goyen, les élèves du collège Laennec et la Structure info jeunes (SIJ) organisaient le premier festival des « Pocket films » au Cinéville, réservé pour l’occasion.

Tous les réalisateurs et acteurs en herbe avaient invité leurs familles à la projection de leurs premiers courts-métrages.

Tous les jeunes présents ont en commun d’avoir réalisé de petites productions de quelques minutes avec leur téléphone mobile ou une caméra de poche sur des thématiques les intéressant directement.

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Dix courts-métrages réalisés

Cette soirée est l’aboutissement d’un projet né en octobre où les équipes des espaces jeunes ont proposé aux adolescents de se lancer dans l’écriture et la réalisation de courts-métrages avec des outils dont ils maîtrisent parfaitement l’utilisation.

Quelles émotions voulaient-ils partager ? Souhaitaient-ils dénoncer des injustices ? Parler de problème les préoccupant ? L’organisation d’ateliers collectifs leur a permis d’apprendre à concevoir un scénario, à réaliser les différentes scènes, à travailler leur jeu d’acteur puis à monter leurs images. Les fake news, la maltraitance et la pression scolaire, l’environnement, le harcèlement, le handicap et le racisme ont constitué les piliers de leur réflexion.

En tout, dix courts-métrages ont été réalisés. À la fin de chaque grand thème, un débat s’est engagé entre les jeunes, leurs familles et les animateurs. Erell Durand, coordonnatrice de la SIJ, explique « L’idée est aussi, à l’issue de cette phase, de proposer aux jeunes des ressources personnelles lorsqu’un thème les touche particulièrement, ce qui peut être notamment le cas pour le harcèlement. »

Le collège Laennec s’est également lancé dans l’aventure, dès février, avec des élèves volontaires de 4e. « Dans l’idéal, nous souhaiterions aller plus loin, créer un stage de création de court-métrage avec un professionnel. Quant à ces Pocket films, ils pourraient également devenir utilisables pour d’autres structures jeunes », insiste Erell.

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